Industrie sidérurgique : la réponse c'est plus d'Europe / Economie Finance
Comuniqué de Franck Proust : "Plus d'Europe!" Voilà en substance le message qu'ont adressé le 13 décembre 2012 les eurodéputés aux Chefs d'Etat de gouvernements européens pour trouver une issue à la crise qui frappe de plein fouet l'industrie sidérurgique sur notre continent.
Pour Franck Proust, "cette voie n'est pas à prendre à la légère. C'est d'ailleurs la seule qui compte aujourd'hui! A court comme à moyen ou long terme. Les stratégies isolées de certains Etats démontrent leur essoufflement et leur inutilité, comme chez nous en France."
"L'industrie sidérurgique est trop précieuse. Outre les milliers d'emplois à la clé, cette activité structure bien d'autres secteurs de notre économie (automobile, construction, ingénierie mécanique). Garder ces industries chez nous préservera le savoir-faire industriel et scientifique que nous avons acquis depuis longtemps et dans lequel nous avons investi."
"Mais la sidérurgie est exposée à une forte concurrence de pays qui ne respectent pas le même niveau d'exigences sociales et environnementales que nous. La situation devient intenable. Nous ne pouvons plus rester passifs face à cela. Nous devons protéger la sidérurgie face à cette concurrence déloyale! Dans le cas contraire, nous perdrons nos usines, nos emplois et notre savoir-faire."
"Depuis le début de mon mandat, je me suis toujours battu pour une Europe qui agit, mais surtout une Europe qui protège. Alors l'Europe doit rester le marché ouvert que l'on connait, mais elle doit fixer des règles claires à ses frontières, à l'instar des Etats-Unis."
"Plus de réciprocité dans nos échanges commerciaux, c'est ça la vraie solution! Un pays qui n'aurait pas respecté les mêmes normes que nous dans la production sidérurgique ne pourrait pas exporter en Europe."
"Imposer une taxe carbone aux frontières de l'Union, comme nous l'exigeons déjà de nos propres entreprises, doit faire partie du dispositif. La sidérurgie est une industrie fort polluante et beaucoup de pays dont nous importons les produits n'ont pas de telles normes. Je regrette profondément qu'à une voix près une majorité de mes collègues ne se soient pas prononcés en faveur de cette idée, que j'ai pourtant défendue à maintes reprises. Mais je continuerai à me battre, notamment dans le rapport sur l'avenir de l'industrie en Europe dont j'ai la responsabilité pour mon groupe politique."
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